Né en 1960 à Neuchâtel, Didier Burkalter est un professionnel de la politique, membre du Parti Libéral radical. Après des études universitaires en économie politique, il est devenu rédacteur économique avant de se lancer en politique. Didier Burkhalter est le neuvième Neuchâtelois élu au Conseil fédéral.
Résumé biographique
Élu en 1991 au Conseil communal de la ville de Neuchâtel, Didier Burkhalter était à l’époque un des plus jeunes politiciens suisses désigné à une fonction exécutive. Il quittera son poste en 2005, après la conclusion du partenariat public-privé (PPP) ayant abouti à la construction du nouveau stade de La Maladière.
En 2003, à Berne, son tempérament peu porté à l’utopie va le positionner d’emblée aux avant-postes du Parti radical-démocratique suisse (PRD), devenu depuis le Parti libéral-radical (PLR). Deux ans plus tard, ses talents de médiateur lui valent une nomination à la vice-présidence du groupe radical aux Chambres. Lors des élections fédérales de 2007, il réussit également le difficile passage du Conseil national au Conseil des États, en enlevant un des deux sièges détenus par le PS neuchâtelois.
Au Conseil des États, on doit à Didier Burkhalter le vote de la motion réclamant l’instauration d’un système d’alerte en cas d’enlèvement d’enfants. A Berne, Didier Burkhalter était un parlementaire très écouté. Le dernier sondage de la Sonntagszeitung le place même au 5e rang des parlementaires les plus influents, et au premier rang parmi les latins.
Un homme loyal
On reconnaît à Didier Burkhalter une loyauté sans faille à l’égard de sa famille politique. Ses convictions libérales se doublent d’une capacité de médiation prudente dans les situations de blocage. Chez lui, les concessions sont mûrement réfléchies et ne vont jamais trop loin. Didier Burkhalter est un homme prudent et pragmatique. Pour lui, le charisme politique n’a de sens que s’il produit des résultats.
Source : http://www.tsr.ch