Polisseur et termineur en habillage horloger, des métiers qui font cruellement défaut dans la branche. Surtout à l’heure où l’industrie horlogère se dirige de plus en plus vers le luxe. La finition des pièces acquiert en effet une première place dans la production.
Les entreprises horlogères prévoient une augmentation de 19% des effectifs dans le domaine du polissage d’ici à 2010. Il faudra alors au minimum former 62 personnes en 5 ans. La Convention patronale de l’industrie horlogère suisse (CP) a d’ores et déjà déployé des efforts pour trouver des candidats. Ainsi l’an dernier, 17 personnes ont commencé un apprentissage, alors qu’auparavant, ils étaient deux fois moins.
Aujourd’hui, la CP lance une campagne d’information sur ces métiers du polissage, en éditant par la même occasion une brochure de 30 pages qui décrit en détail ces professions. Une publication qui se veut une référence et qui sera distribuée sur tout l’Arc horloger, avec une attention particulière sur les élèves de 9e année, les écoles d’horlogerie et les offices d’orientation.
Polisseur et termineur sont des professions qui s’acquièrent au terme soit d’un apprentissage (deux ans pour polisseur, trois pour termineur). Il est aussi possible d’obtenir le titre en cours d’emploi ou dans le cadre d’une formation pour adultes d’une durée de six à dix mois. / pdl