Archives de catégorie : Val-de-Travers

Les randonnées inoubliables de la région de Neuchâtel

La région de Neuchâtel est un véritable paradis pour les amateurs de randonnée pédestre. Ce territoire abrite certains des plus beaux paysages de Suisse romande (les Gorges de l’Areuse) et comprend l’un des plus impressionnants sites géologiques du pays : le Cirque rocheux du Creux-du-Van.

Creux-du-Van

Cette formation rocheuse monumentale de forme semi-circulaire mesure 1400 mètres de large sur 150 mètres de hauteur. Elle est due à l’érosion d’une formation glacière en ce lieu, qui rejoignait le plus grand glacier du Rhône sur le plateau. Sous les éboulis, le sous-sol peut rester gelé tout au long de l’année.

Exemple d’un parcours

À toutes les heures, des randonnées organisées débutent à la gare de Neuchâtel avec un départ en train pour Noraigue – en direction de Buttes. Quelques 21 minutes plus tard, après avoir traversé les Gorges de l’Areuse suivi d’un premier aperçu de la vue sur la réserve naturelle du Creux-du-Van, on arrive à la gare de Noraigue d’où commence la journée de marche.

Les sentiers

  • Le sentier des quatorze contours est un itinéraire célèbre, de Noiraigue à Val-de-Travers. Prévoyez environ 90 minutes de marche.
  • Le sentier du Single permet de gravir le cirque du Creux du Van depuis le fond, à partir d’un endroit nommé La ferme Robert.
  • D’autres sentiers, non-balisés, permettent par exemple de rejoindre le sommet du cirque via la crête du Dos d’Ane, ou encore depuis Fontaine Froide par le Pertuis de Bise, une brèche dans la paroi rocheuse.

Aussi en voiture

Pour les visiteurs qui préfèrent utiliser la voiture, il est possible de stationner à la Ferme du Soliat qui se trouve à 5 minutes à pied du sommet du cirque.

Après tout cet exercice, pourquoi ne pas vous offrir un petit repas champêtre au restaurant de la Ferme du Soliat, à 1386 mètres d’altitude ?

Le télésiège timidement soutenu

Le télésiège timidement soutenu

C’est à une voix près que les élus môtisans ont accepté, lundi soir, l’octroi d’une subvention de 20 francs par habitant destinée au financement du TBRC (Télésiège Buttes – la Robella – le Chasseron). Pour que les projets de développement aboutissent, il faut l’approbation de huit des onze communes du Vallon. Un élu radical s’est interrogé sur le report des charges suite à la mise en place de la nouvelle commune. Sa crainte étant que Môtiers ait à supporter des coûts plus élevés que les communes qui auraient refusé de participer, estimant qu’il serait plus judicieux d’attendre l’entrée en vigueur de la fusion. Christian Mermet, conseiller communal en charge du dossier, a dû rappeler à l’élu que le monde ne s’est pas arrêté le 24 février et que si la subvention est acceptée, les charges seront portées dans le pot commun de la nouvelle entité.

«On devrait trouver un mode de financement privé, tel que celui de la Rega», a préconisé le radical Xavier Menoud. «Une bonne partie du financement est déjà privé. Nous devons conjuguer les forces», a précisé Christian Mermet. «Pour le développement du tourisme doux dans le Val-de-Travers, nous avons besoin de la Robella», a défendu le porte-parole socialiste. L’octroi de la subvention a finalement été avalisé par quatre voix contre trois et cinq abstentions. /fno

Deux quinquas et un sexagénaire trafiquaient des pilules thaïes

Deux quinquas et un sexagénaire trafiquaient des pilules thaïes

Le Tribunal correctionnel du Val-de-Travers s’est penché, mercredi, sur une affaire de trafic d’amphétamines thaïes. Sur le banc des accusés, non pas de jeunes ravers, coutumiers de cette drogue, mais deux quinquagénaires, un sexagénaire et un jeune homme de bonne famille. Au total, ce sont un peu plus de 20 000 pilules qui ont été importées de Thaïlande.

«Merci!» C’est en ces termes que B., principal accusé dans l’affaire de trafic de stupéfiants jugée mercredi par le Tribunal correctionnel du Val-de-Travers, a accueilli le verdict: trois ans de peine privative de liberté, suspendue au profit d’un traitement en institution spécialisée.

Ce quinquagénaire, consommateur d’héroïne depuis plus de 30 ans, s’est lancé dans un trafic de pilules thaïes entre la Thaïlande, le Laos et le Val-de-Travers. Au total, il a ainsi fait entrer sur le territoire helvétique plus de 20 000 pièces, ainsi que plus d’un kilo d’opium. La marchandise était cachée dans des tableaux.

Indépendant au Vallon, l’accusé était un coutumier des voyages en Thaïlande, où il se rendait tous les hivers. C’est lors de l’un de ces séjours, en 2001, que ce toxicomane découvre les amphétamines thaïes. Il en ramène, dans un premier temps, pour sa propre consommation. Très vite, certaines personnes de son entourage se montrent intéressées par cette manne.

Parmi elles, P., un jeune consommateur effréné approchant la trentaine, déjà condamné en 2002 pour un trafic portant sur 14 000 pilules et qui se retrouvait à nouveau devant le tribunal mercredi. Il s’est procuré auprès de B. 7200 thaïes afin d’en revendre une partie pour payer sa propre consommation. De son côté, B. multiplie les séjours en Thaïlande, puis au Laos où il est plus facile de s’approvisionner.

Entre alors en scène H., l’amie de B., figurant également parmi les accusés. Une mère de famille divorcée, la cinquantaine, aux services sociaux et désabusée par la vie. Elle rencontre B. en 2004 et quelques mois plus tard effectue deux versements en sa faveur (fin 2004 et début 2005) en Thaïlande, dont un en provenance de P. Elle effectue un troisième et dernier virement en 2006, mais cette fois directement au fournisseur, que B. lui avait présenté lors d’un voyage sur place.

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