L’Institut de lutte contre la criminalité économique a délivré jusqu’ici 116 Masters à des professionnels de tous horizons. Une formation appréciée par les étudiants qui ne réussit pas encore à convaincre tous les employeurs publics et privés.
Fondé en 2000 à la Haute École de gestion Arc de Neuchâtel, l’ILCE est le fruit d’une convention avec cette dernière ainsi qu’avec l’Université de Neuchâtel, l’Institut suisse de police et l’État de Neuchâtel, à la suite d’un appel d’offre national. Seule formation francophone au monde dans ce domaine (les autres sont en anglais), plus de 650 heures de cours sont données sur dix-huit mois par 55 à 60 spécialistes, avec un module pratique. Cette formation en emploi (deux jours par semaine) coûte19’600 francs et compte quatre domaines d’enseignement (avec exercices pratiques): informatique, finance, criminologie et criminalistique.
Cibles et objectifs
L’ILCE vise à contre l’escroquerie, la fraude, le blanchiment d’argent, la contrefaçon, la corruption, etc. Mais l’école offre aussi des instruments de prévention aux administrations, banques et autres institutions financières.
L’objectif principal de l’Institut est de former des enquêteurs (policiers, magistrats) pour l’application du nouvel arsenal législatif en matière de criminalité économique mis en place depuis les années 1990 (loi sur le blanchiment, autorégulation, etc.).
L’informatique ayant pris de l’importance (à la fois véhicule de criminalité et outil de détection et d’investigation), un Centre d’investigation numérique et de cryptologie (CINC) a été créé au printemps 2010 pour les forces de l’ordre, avec un certificat en investigation financière et un autre en investigation numérique.
Note :
Effectifs: 60% des étudiants proviennent du privé et 40 du secteur public (22% administration, 18% police et 10% justice)
Du 9 au 12 décembre 2010, se tiendra le Marché de Noël du Coq d’Inde, au centre-ville de Neuchâtel. Depuis 2002, commerçants, artisans et artistes se rassemblent sur la Place du Coq d’Inde (justement nommée…) pour présenter une panoplie de jeux, de jouets, de bijoux artisanaux et produits du terroir; autant de suggestions de cadeaux à offrir ou tout simplement pour se faire plaisir.
Toujours organisé par l’Association du Coq Dingue, le Marché fera cette année honneur à la Russie. « Un Noël à la Russe » – le thème de 2010 – laisse supposer une ambiance de fête composée de zakouskis et de bortsch, au son de la balalaïka, matrioshkas et kalinkas, le tout arrosé de vodka. On s’attend à retrouver nombre de spécialités culinaires typiquement russes, mais aussi la tradition artistique et artisanale du lointain Oural.
Château des contes, vin chaud, kiosques à visiter et délices à grignoter, voilà le programme de ces trois jours. Et bien sûr, une ambiance de Noël avec odeurs de cannelle et jolies lumières sera au rendez-vous.
Encore cette année, samedi le 11 décembre, un Père Noël tout illuminé sortira du Lac de Neuchâtel devant la Maison du Plongeur au CIP, un peu avant la tombée de la nuit. Un cadeau sera distribué à chaque enfant présent. Pour l’occasion, le sympathique bonhomme portera des palmes aux pieds plutôt que ses bottes habituelles.
Fondé en 1957, à l’époque des premiers balbutiements de la plongée, le Centre International de Plongée fit figure de pionnier en Suisse. Aujourd’hui, il comporte une école active dont les brevets sont reconnus par la CMAS International.
Le CIP reste un des derniers clubs disposant de son propre bâtiment, d’un des meilleurs bateaux adaptés à la plongée du lac de Neuchâtel, d’un compresseur, d’une base O2/Nitrox et Trimix et tout ceci grâce à la force et la ténacité de bénévoles, qui oeuvrent pour leur club et pour la continuité et le développement de ses richesses et activités depuis son existence.
Encore cette année, samedi le 11 décembre, un Père Noël tout illuminé sortira du Lac de Neuchâtel devant la Maison du Plongeur au CIP, un peu avant la tombée de la nuit. Un cadeau sera distribué à chaque enfant présent. Pour l’occasion, le sympathique bonhomme portera des palmes aux pieds plutôt que ses bottes habituelles.
Fondé en 1957, à l’époque des premiers balbutiements de la plongée, le Centre International de Plongée fit figure de pionnier en Suisse. Aujourd’hui, il comporte une école active dont les brevets sont reconnus par la CMAS International.
Le CIP reste un des derniers clubs disposant de son propre bâtiment, d’un des meilleurs bateaux adaptés à la plongée du lac de Neuchâtel, d’un compresseur, d’une base O2/Nitrox et Trimix et tout ceci grâce à la force et la ténacité de bénévoles, qui oeuvrent pour leur club et pour la continuité et le développement de ses richesses et activités depuis son existence.
Une étude récente vient d’être publiée concernant l’impact économique de l’Université de Neuchâtel; celle-ci a mis en évidence que l’Institution a rapporté 194 francs par habitants en 2009, soit 33,5 millions de francs. Des chiffres qui font dire aujourd’hui à l’université, dans un communiqué, que «si la formation coûte cher, elle peut aussi rapporter gros».
Cette étude, qui procède à l’évaluation quantitative de l’impact exercé par l’Université de Neuchâtel sur l’économie du canton, est résumée dans le numéro 18 d’«UniNEws». Il s’agit de la troisième étude de ce type.
En 2009, l’Alma mater a généré 25,5 millions de retombées économiques et 8 millions de retombées indirectes. Le canton comptait également 21% de diplômés universitaires contre 15% en moyenne suisse.
Rappelons ici que l’Université de Neuchâtel a été fondée en 1838 avec le soutien de Berlin. D’ailleurs, au musée d’histoire de Neuchâtel, de nombreuses peintures et objets font référence à cette période. Plus de 850 bachelors, masters, doctorats et diplômes y sont délivrés chaque année. L’université compte plus de 840 postes de travail (équivalent plein temps).
L’établissement offre aujourd’hui à plus de 4 000 étudiants des cursus d’étude en lettres et sciences humaines, en sciences, en droit, en sciences économiques et en théologie. La langue officielle de l’Université est le français.
Dès le 12 décembre prochain, les nouveaux horaires 2011 des transports publics seront introduits avec quelques changements dans le canton de Neuchâtel.
En résumé :
Un train supplémentaire sera introduit au départ de Lausanne à 18h13 pour une arrivée à Neuchâtel à 19h03. Cinq trains supplémentaires circuleront entre Yverdon et Gorgier. Avec départ d’Yverdon à 6h12 et 7h15. Le soir, départ de Neuchâtel à 16h12, 17h07 et 23h07. En revanche, par manque de fréquentation, le PubliCar La Béroche est supprimé. En lieu et place, les trois paires de courses du samedi de la ligne Gorgier – St-Aubin – Provence vont être réintroduites.
Les horaires de la ligne G au Val-de-Ruz entre Les Hauts-Geneveys – Cernier et Les Geneveys-sur-Coffrane seront adaptés en raison de la détérioration de la vitesse commerciale; laquelle est due à l’augmentation généralisée du trafic et des nombreuses mesures ponctuelles de limitations des vitesses à l’intérieur des localités.
Une nouvelle paire de courses sera introduite les week-ends sur la ligne CarPostal La Neuveville – Le Landeron – Plateau-de-Diesse (- Chasseral), du 30 avril au 30 octobre, entre Nods et Chasseral (départ de Nods à 11h31, de Chasseral à 13h).
Vingt nouveaux trolleybus à plancher surbaissé seront progressivement introduits jusqu’à mi-2011 dans le réseau urbain de l’agglomération de Neuchâtel et 22 nouveaux bus dans le réseau urbain et régional des TRN. En outre, le nouveau matériel roulant CFF Domino sera généralisé sur les principales lignes cantonales.
Ces améliorations s’accompagneront d’une augmentation des tarifs de l’Onde Verte.
Le cigarettier Philip Morris a pris la décision de ne pas réitérer la contribution qu’il faisait jusqu’ici aux Églises reconnues du canton de Neuchâtel. La raison de ce geste serait imputable aux nouvelles règles de donation de l’entreprise qui excluent désormais le soutien aux causes religieuses. Le porte-parole de Philip Morris a rappelé que le dernier engagement en faveur des églises reconnues du canton de Neuchâtel est arrivé à échéance en 2009.
Selon l’Express, « cette contribution aurait dû s’élever à 1,5 million de francs pour 2010 soit un peu plus de la moitié pour l’Église réformée évangélique, un peu moins à la Fédération catholique romaine et le restant à l’Église catholique chrétienne. » Rappelons ici que, dans le canton de Neuchâtel (et aussi dans celui de Genève), l’impôt ecclésiastique est volontaire donc non obligatoire.
Grandes préoccupations
Les Églises neuchâteloises déplorent que cette décision soit effective pour l’exercice 2010 et s’inquiètent déjà d’une situation qui pourrait les plonger, affirment leurs représentants, dans les chiffres rouges en 2011 et 2012. De plus, plusieurs prestations sociales risquent d’être désormais menacées, telles que la présence régulière d’aumôniers dans les hôpitaux, les homes, la rue et les prisons ou la capacité à assumer la totalité des demandes de célébration de services funèbres.
Beaux gestes
Il ne faut cependant pas oublier que la compagnie Philip Morris vient en aide à la communauté via des dons substantiels à Caritas, aux Cartons du coeur, ou Solidarité Femmes. Sur le plan culturel, il soutient le Théâtre du Passage à Neuchâtel, L’Heure Bleue à La Chaux-de-Fonds et le Musée du Laténium. Sponsor de la Fête des vendanges, il s’investit aussi dans le Millénaire de Neuchâtel à hauteur de 200’000 fr. et construit à Boudry une crèche de 122 places, dont 15% sont dédiées au voisinage.
Dans le palmarès récent de l’Idheap (École des hautes études en administration publique), Neuchâtel se classe en tête des villes les mieux gérées de Suisse, suivies par Thoune et Genève – sur les vingt villes suisses notées en terme de situation et de gestion financières.
Toujours selon l’Idheap, le trio de tête a témoigné en 2009 d’une santé financière supérieure ou égale à la moyenne des sept dernières années. Lucerne, St-Gall, Coire, Winterthour, Zurich et Lausanne ont enregistré, au contraire, les écarts négatifs les plus importants.
Les villes de Neuchâtel, Thoune, Genève, Delémont, Coire et la Chaux-de-Fonds occupent les premiers rangs de l’indice de la qualité de la gestion financière. Fribourg, Emmen (LU), Lucerne, Sion, St-Gall, Winterthour, Zurich et Lausanne se situent en revanche en-dessous de 4 points sur une échelle graduée de 1 à 6.
La couverture des charges
L’indice de la couverture des charges montre que six villes sur les 20 figurant au classement n’ont pas couvert leurs dépenses par des revenus correspondants. Il s’agit des villes de Delémont, Bienne, Köniz, La Chaux-de-Fonds, Winterthour et Lausanne.
En dépit de comptes déficitaires en 2009, les villes de Delémont et La Chaux-de-Fonds se sont cependant bien classées en termes de qualité de la gestion financière. Cela signifie, précise l’Idheap dans son analyse, que les autorités ont conscience d’une situation précaire et fournissent les efforts nécessaires pour l’améliorer.
Investissements Sept villes ont procédé en 2009 à des investissements nets couverts intégralement par des fonds propres. Il s’agit des cités de Neuchâtel, Thoune, Genève, Berne, Fribourg, Emmen et Winterthour. En revanche, Schaffhouse, Sion, Coire, Zurich et Lausanne se situent en dessous du seuil jugé adéquat de 80% d’autofinancement.
Un bémol
Le niveau d’endettement de la ville, dont l’étude de l’Idheap ne tient pas compte, reste préoccupant, a cependant précisé Alain Ribaux, le conseiller communal en charge des finances de la Ville de Neuchâtel. Selon lui, les résultats de l’étude sont bons néanmoins pour le moral d’une région en difficulté. Ils montrent que les autorités sont conscientes des points problématiques de leur cadre financier et prennent les mesures nécessaires pour s’en occuper efficacement.
Dans le palmarès récent de l’Idheap (École des hautes études en administration publique), Neuchâtel se classe en tête des villes les mieux gérées de Suisse, suivies par Thoune et Genève – sur les vingt villes suisses notées en terme de situation et de gestion financières.
Toujours selon l’Idheap, le trio de tête a témoigné en 2009 d’une santé financière supérieure ou égale à la moyenne des sept dernières années. Lucerne, St-Gall, Coire, Winterthour, Zurich et Lausanne ont enregistré, au contraire, les écarts négatifs les plus importants.
Si les villes de Neuchâtel, Thoune, Genève, Delémont, Coire et la Chaux-de-Fonds occupent les premiers rangs de l’indice de la qualité de la gestion financière, Fribourg, Emmen (LU), Lucerne, Sion, St-Gall, Winterthour, Zurich et Lausanne se situent en revanche en-dessous de 4 points sur une échelle graduée de 1 à 6.
La couverture des charges
L’indice de la couverture des charges montre que six villes sur les 20 figurant au classement n’ont pas couvert leurs dépenses par des revenus correspondants. Il s’agit des villes de Delémont, Bienne, Köniz, La Chaux-de-Fonds, Winterthour et Lausanne.
En dépit de comptes déficitaires en 2009, les villes de Delémont et La Chaux-de-Fonds se sont cependant bien classées en termes de qualité de la gestion financière. Cela signifie, précise l’Idheap dans son analyse, que les autorités ont conscience d’une situation précaire et fournissent les efforts nécessaires pour l’améliorer.
Investissements
Sept villes ont procédé en 2009 à des investissements nets couverts intégralement par des fonds propres. Il s’agit des cités de Neuchâtel, Thoune, Genève, Berne, Fribourg, Emmen et Winterthour. En revanche, Schaffhouse, Sion, Coire, Zurich et Lausanne se situent en dessous du seuil jugé adéquat de 80% d’autofinancement.
Un bémol
Le niveau d’endettement de la ville, dont l’étude de l’Idheap ne tient pas compte, reste préoccupant, a cependant précisé Alain Ribaux, le conseiller communal en charge des finances de la Ville de Neuchâtel. Selon lui, les résultats de l’étude sont bons néanmoins pour le moral d’une région en difficulté. Ils montrent que les autorités sont conscientes des points problématiques de leur cadre financier et prennent les mesures nécessaires pour s’en occuper efficacement.
Voici l’histoire des fameux Moulins souterrains du Locle :
En 1660, Jonas Sandoz, receveur des Montagnes neuchâteloises et membre d’une famille puissante et fortunée, reçut par héritage une concession sur le Bied, entre le Châtelard et les Portes du Locle. La même année, il informa le Conseil d’État de sa volonté d’installer au Locle de nouveaux moulins, pour le plus grand bien de la population. Fort de l’influence de sa famille et assez persuasif, celui-ci obtint gain de cause : le Conseil d’État lui accorda la concession sur tout le cours du Bied, de la sortie du Locle au Col-des-Roches.
Jonas Sandoz ne se contenta pas des deux rouages déjà établis par ses prédécesseurs. Il fit creuser la grotte afin d’y installer cinq roues hydrauliques pour actionner moulins, scierie, rebatte et huilière. Des canaux souterrains servaient à conduire l’eau de rouages en rouages, tandis que des galeries et des escaliers permettaient l’entretien de la machinerie. Il réussit à installer une véritable usine souterraine qu’il devra vendre en 1690, peu avant de mourir, pour éviter de sombrer dans la pauvreté.
Le XVIIIe siècle a vu se succéder aux moulins du Col-des-Roches une demi-douzaine de propriétaires, dont l’activité principale était de simplifier le mécanisme hydraulique. De cinq rouages, on passa à quatre dans les premières décennies du siècle. A partir des années 1780, les voyageurs qui ont visité les moulins recensèrent unanimement trois rouages et trois moulins. D’autre part, on assista dans la Principauté à une diminution des moulins à céréales au cours du même siècle, due aux importations de farine, quoique interdites mais tolérées.
Au fil du temps, des perfectionnements de l’ère industrielle furent ajoutés aux moulins grâce à l’ingéniosité de Jean-Georges Eberlé, boulanger loclois, originaire du Wurtemberg. Propriétaire du site dès 1844, il construisit un vaste bâtiment comprenant moulins, nettoyage à blé, bluterie et monte-sacs. Dix ans plus tard, il remplaça une des roues hydrauliques par une turbine. Quant à la dernière roue, elle actionne toujours, par le biais d’un arbre de transmission de cinquante mètres, une scierie transférée au niveau du sol.
En 1884, la Municipalité du Locle acheta les moulins aux héritiers d’Eberlé. Quatorze ans plus tard, es moulins furent transformés en abattoir-frontière. Instaurés par le Département fédéral de l’agriculture, ces établissements remplissaient essentiellement un rôle de contrôle sanitaire des bestiaux importés. Au début du XXe siècle, l’abattoir-frontière du Col-des-Roches prit de l’expansion se dotant de nouveaux bâtiments et d’installations dernier cri. Malheureusement, l’abattoir se servit de la grotte comme d’un dépotoir pour les déchets carnés et les eaux usées. A sa fermeture, en 1966, l’emposieu du Col-des-Roches était gravement pollué.
En 1973, un groupe d’amateurs d’histoire et de spéléologie entreprit le nettoyage de la grotte et la restauration partielle des moulins. Après quinze ans de labeur courageux et bénévole, la Confrérie des Meuniers du Col-des-Roches pu enfin rendre au public les Moulins souterrains du Col-des-Roches. Le site suscita immédiatement l’intérêt du public et les visites guidées attirèrent une moyenne annuelle de 35’000 visiteurs. Diverses améliorations furent apportées au cours des années, telle l’ouverture d’une exposition permanente en 2001, puis la création d’un espace pour les expositions temporaires.
Certains noms qui marquent le présent de Neuchâtel
Daniel Burki 58 ans Président de la Chambre de commerce et de l’industrie
En décidant de lancer, au nom de la Chambre, une initiative pour des baisses d’impôts, cet administrateur de sociétés a secoué la politique consensuelle neuchâteloise. Depuis, les chefs de partis ne cessent de défiler dans son bureau. Economiste, il a dirigé la holding Ciment Portland avant d’accéder au cénacle ultime: le comité directeur d’économie suisse.
Michel Parmigiani 53 ans Artisan horloger
Fils d’un mécanicien de précision italien, il en a hérité sa passion pour la perfection. Devenu horloger, il s’est d’abord occupé de la restauration de chefs-d’oeuvre appartenant à la collection de la Fondation Sandoz qui, impressionnée par son savoir-faire, l’a aidé à développer sa propre marque haut de gamme. Il a installé sa manufacture à Fleurier, dans un ancien établissement d’horlogerie rénové avec amour et respect.
Pierre-Olivier Chave 61 ans Directeur et fondateur de PX Holding
En 1976, ce Lausannois d’origine fondait PX Holding à La Chaux-de-Fonds. Aujourd’hui, la société est devenue leader de l’habillement horloger swissmade avec quelque 400 collaborateurs. Cet entrepreneur est aussi président du Neode, parc scientifique et technologique ouvert aux start-up, mais dont bénéficieront aussi les PME. Pierre-Olivier Chave y voit un outil majeur du développement de l’Arc jurassien.
François Thiébaud 57 ans Président de Tissot
Depuis huit ans à la tête de Tissot, l’une des marques mythiques de Swatch Group, François Thiébaud collectionne les responsabilités: gestion de Certina et Mido et coordinateur des dix-huit marques du groupe. Il a gagné ses galons en développant Breitling. Il est également vice-président du comité suisse de la Foire de Bâle.
Luigi Macaluso 55 ans Propriétaire de Girard-Perregaux
L’univers de Luigi Macaluso, propriétaire depuis douze ans de la marque bicentenaire Girard-Perregaux, est naturellement fait d’élégantes montres. Si Luigi Macaluso voyage fréquemment, La Chaux-de-Fonds demeure son port d’attache. Il y a deux ans, il rejoint la commission consultative cantonale pour les questions économiques et, l’an dernier, le conseil de la Chambre du commerce et de l’industrie. Des dirigeants politiques suisses, il espère un intérêt accru pour l’horlogerie, ce secteur qui «appartient à l’ADN de l’arc jurassien.
Monika Dusong 58 ans Conseillère d’État
Cette Bâloise fut la première femme à entrer à l’exécutif de Neuchâtel, en 1992, puis la première au Conseil d’État, en 1997, ouvrant la voie à une génération de politiciennes socialistes.
Claude Nicati 47 ans Procureur général suppléant de la Confédération
Ancien adjoint au commandement de la police cantonale, il officie à Berne depuis 2001. Responsable de la lutte contre le crime organisé, le blanchiment et la corruption, il met son énergie à la gestion de ses équipes de procureurs et à l’avance de ses propres dossiers.
Geneviève Calpini-Calame 47 ans Présidente du tribunal de district
Elle est la juge courageuse et humaine par excellence. En fonctions depuis quinze ans, elle reste modeste et mûrit attentivement ses décisions, qu’elle sait souvent lourdes de conséquences.
André Calantzopoulos 46 ans Président de Philip Morris International (PMI)
Situé à l’entrée ouest de Neuchâtel, la fabrique de tabacs de Philip Morris regroupe près de 1200 collaborateurs. C’est le plus gros contribuable du canton, mais le centre de décision de la firme américaine est ailleurs, à Lausanne. Né en Grèce, André Calantzopoulos a décroché un diplôme d’ingénierie électrique à l’EPFL. Entré chez Philip Morris à moins de 30 ans, il en a gravi les échelons en troisième visite. En 2002, il est devenu président et CEO de PMI.
Thomas Hinderling 57 ans Directeur du Centre suisse d’électronique et de microtechnique
Ce Zurichois règne sur l’innovation. Rien ne se fait dans ce domaine, ni à Neuchâtel ni ailleurs, sans passer par le directeur du Centre suisse d’électronique et de microtechnique. Sous sa houlette, une dizaine de spin-off (entreprises créées autour d’une innovation) ont vu le jour dans la région; ce qui a permis la création d’environ 300 emplois.
André Haemmerli 51 ans Directeur général de Johnson & Johnson
La multinationale américaine du secteur de la santé ne cesse de grandir dans le canton. Ses sept sociétés regroupent 700 personnes entre Le Locle et Neuchâtel. Le Chaux-de-Fonnier André Haemmerli est à la tête du groupe depuis 2001.
Jean Berthoud 42 ans Directeur général de la Banque Bonhôte & Cie SA
Issu d’une famille neuchâteloise émigrée à Paris, Jean Berthoud tente, à 22 ans, de racheter la Banque Bonhôte, fondée en 1815. Elle lui échappe. Mais il est tenace: neuf ans plus tard, il ramasse 2% du capital à la faveur d’un rachat par les cadres. Aujourd’hui, avec quatre partenaires, il contrôle la seule banque privée neuchâteloise.
Canton et ville de Neuchâtel sur internet. Actualité, informations et liens. Présentation des régions, des institutions et des entreprises neuchâteloise.