Euro 2008: L’Etat garantit 250 000 fr. pour que le Portugal s’entraîne à la Maladière
Je suis soulagé de lire ceci:
La Maladière pas gratos pour le Portugal
La Fédération portugaise de football participera au financement de la nouvelle pelouse naturelle qui recouvrira l’actuel gazon synthétique de La Maladière en juin, pour permettre à l’équipe nationale lusitanienne de s’y entraîner (notre édition d’hier).
Gilberto Madail, président de la Fédération, et Pascal Sandoz, directeur des Sports de la Ville de Neuchâtel, ont signé hier à l’hôtel Beau-Rivage le contrat d’utilisation de la Maladière durant l’Euro 2008.
A cette occasion, les deux parties ont communiqué les détails de leurs négociations financières.
La nouvelle pelouse naturelle, commandée hier auprès de l’entreprise RealSports, est devisée à 350 000 francs. Au total, la venue du Portugal à Neuchâtel coûtera 500 000 francs en équipements et prestations. La Fédération portugaise de football versera à la Ville 250 000 francs en contrepartie de ces prestations.
En outre, les organisateurs entendent réaliser 240 000 francs de recettes lors des entraînements publics, qui seront payants. Pascal Sandoz estime le coût du billet à 15 francs.
Enfin, avec les 250 000 francs de garantie qu’offre l’Etat en cas de déficit, «l’ensemble du projet est assuré», annonce Pascal Sandoz. Il assure même que «le fait de ne pas équiper et utiliser le Chanet et Colombier nous fera faire des économies».
Les entraînements publics du Portugal auront lieu le 3 juin à 18h30 et le 8 juin à 17h. La Fédération portugaise pourrait organiser «un, voire deux entraînements publics supplémentaires» selon l’évolution de la Selecçao durant l’Euro.
«C’est très important pour nous de satisfaire la communauté portugaise qui vit ici», insiste Gilberto Madail. «Nous avons mis en vente 15 000 billets pour les matchs du Portugal durant l’Euro, et avons reçu plus de 200 000 demandes!»
La Ville de Neuchâtel annoncera en temps voulu comment se procurer un sésame pour assister aux entraînements. «Mais nous pouvons déjà dire qu’ils seront ouverts à tous, pas seulement à la communauté portugaise.»