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Les métiers du polissage

Polisseur et termineur en habillage horloger, des métiers qui font cruellement défaut dans la branche. Surtout à l’heure où l’industrie horlogère se dirige de plus en plus vers le luxe. La finition des pièces acquiert en effet une première place dans la production.

Les entreprises horlogères prévoient une augmentation de 19% des effectifs dans le domaine du polissage d’ici à 2010. Il faudra alors au minimum former 62 personnes en 5 ans. La Convention patronale de l’industrie horlogère suisse (CP) a d’ores et déjà déployé des efforts pour trouver des candidats. Ainsi l’an dernier, 17 personnes ont commencé un apprentissage, alors qu’auparavant, ils étaient deux fois moins.

Aujourd’hui, la CP lance une campagne d’information sur ces métiers du polissage, en éditant par la même occasion une brochure de 30 pages qui décrit en détail ces professions. Une publication qui se veut une référence et qui sera distribuée sur tout l’Arc horloger, avec une attention particulière sur les élèves de 9e année, les écoles d’horlogerie et les offices d’orientation.

Polisseur et termineur sont des professions qui s’acquièrent au terme soit d’un apprentissage (deux ans pour polisseur, trois pour termineur). Il est aussi possible d’obtenir le titre en cours d’emploi ou dans le cadre d’une formation pour adultes d’une durée de six à dix mois. / pdl

Bonne année 2007 pour la promotion économique

«Une année extrêmement positive»

En 2007, le DEN a suivi 353 projets, dont 145 nouveaux. Quelque 44 entreprises ont été portées sur les fonts baptismaux par le DEN, sans compter les 35 sociétés issues d’investissements étrangers. Quelque 236 emplois ont été créés ou sauvegardés.

«Une année extrêmement positive», selon Bernard Soguel, dans un contexte économiquement favorable. De grands projets ont été menés dans toutes les régions du canton. Et le conseiller d’Etat de citer l’arrivée de la société indienne Grandsaugreen, active dans le café, aux Verrières, l’expansion de Celgene à Boudry ou la construction du centre R & D de Philip Morris, à Serrières, qui devrait générer une centaine d’emplois supplémentaires. Une présence de l’industrie du tabac que d’aucuns décrient, mais défendue par Bernard Soguel. «On nous accuse de ne pas avoir d’éthique. Je pense au contraire qu’il y a une éthique à vouloir conserver 1300 emplois. Dans le cas contraire, il faudrait expliquer à ces personnes pourquoi elles perdent leur poste. Je n’ai pas envie de le faire.» Un bilan 2007 positif, mais de la retenue lorsqu’il s’agit d’évoquer le futur. D’une part, l’évolution des indicateurs conjoncturels incite à la prudence. De l’autre, la réduction des zones bénéficiaires de l’arrêté Bonny oblige le DEN à revoir sa politique.

Et ce n’est pas tout. Actuellement bénéficiaire de la répartition des tâches entre Confédération et cantons (RPT), Neuchâtel pourrait basculer dans le camp des contributeurs si Berne change son mode de calcul et prend en compte le bénéfice imposable de toutes les entreprises, excluant les statuts fiscaux «spéciaux». «Une injustice crasse. On veut nous faire payer 25 ans d’arrêté Bonny», déplore Bernard Soguel. Parmi les pistes examinées pour pallier la fin de cet instrument figure la baisse de l’imposition des personnes morales. Un manque à gagner que devrait compenser l’arrivée de nouvelles entreprises. «Mes camarades de gauche ne pensent pas forcément la même chose que moi», convient Bernard Soguel. Mais le débat aura lieu. /djy

Baisse du chômage


Avec 68 chômeurs de moins qu’en janvier, le canton comptait à fin février un peu plus de 3000 personnes au chômage. Les Montagnes ont contribué en quasi-totalité à ce recul (-61), en raison «d’une plus forte diminution du nombre de demandeurs d’emploi du secteur industriel et de la construction dans les Montagnes», indique le Service cantonal de l’emploi. La hausse subie depuis novembre n’avait donc rien de conjoncturel. La preuve: la toute dernière statistique de l’emploi (Statem) fait état, pour le dernier trimestre 2007, de la création d’environ 600 nouveaux emplois dans le canton, alors que le taux de chômage avait augmenté durant la même période.