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Visite insolite : les Moulins souterrains du Locle

Voici l’histoire des fameux Moulins souterrains du Locle :

En 1660, Jonas Sandoz, receveur des Montagnes neuchâteloises et membre d’une famille puissante et fortunée, reçut par héritage une concession sur le Bied, entre le Châtelard et les Portes du Locle. La même année, il informa le Conseil d’État de sa volonté d’installer au Locle de nouveaux moulins, pour le plus grand bien de la population. Fort de l’influence de sa famille et assez persuasif, celui-ci obtint gain de cause : le Conseil d’État lui accorda la concession sur tout le cours du Bied, de la sortie du Locle au Col-des-Roches.

Jonas Sandoz ne se contenta pas des deux rouages déjà établis par ses prédécesseurs. Il fit creuser la grotte afin d’y installer cinq roues hydrauliques pour actionner moulins, scierie, rebatte et huilière. Des canaux souterrains servaient à conduire l’eau de rouages en rouages, tandis que des galeries et des escaliers permettaient l’entretien de la machinerie. Il réussit à installer une véritable usine souterraine qu’il devra vendre en 1690, peu avant de mourir, pour éviter de sombrer dans la pauvreté.

Le XVIIIe siècle a vu se succéder aux moulins du Col-des-Roches une demi-douzaine de propriétaires, dont l’activité principale était de simplifier le mécanisme hydraulique. De cinq rouages, on passa à quatre dans les premières décennies du siècle. A partir des années 1780, les voyageurs qui ont visité les moulins recensèrent unanimement trois rouages et trois moulins. D’autre part, on assista dans la Principauté à une diminution des moulins à céréales au cours du même siècle, due aux importations de farine, quoique interdites mais tolérées.

Au fil du temps, des perfectionnements de l’ère industrielle furent ajoutés aux moulins grâce à l’ingéniosité de Jean-Georges Eberlé, boulanger loclois, originaire du Wurtemberg. Propriétaire du site dès 1844, il construisit un vaste bâtiment comprenant moulins, nettoyage à blé, bluterie et monte-sacs. Dix ans plus tard, il remplaça une des roues hydrauliques par une turbine. Quant à la dernière roue, elle actionne toujours, par le biais d’un arbre de transmission de cinquante mètres, une scierie transférée au niveau du sol.

En 1884, la Municipalité du Locle acheta les moulins aux héritiers d’Eberlé. Quatorze ans plus tard, es moulins furent transformés en abattoir-frontière. Instaurés par le Département fédéral de l’agriculture, ces établissements remplissaient essentiellement un rôle de contrôle sanitaire des bestiaux importés. Au début du XXe siècle, l’abattoir-frontière du Col-des-Roches prit de l’expansion se dotant de nouveaux bâtiments et d’installations dernier cri. Malheureusement, l’abattoir se servit de la grotte comme d’un dépotoir pour les déchets carnés et les eaux usées. A sa fermeture, en 1966, l’emposieu du Col-des-Roches était gravement pollué.

En 1973, un groupe d’amateurs d’histoire et de spéléologie entreprit le nettoyage de la grotte et la restauration partielle des moulins. Après quinze ans de labeur courageux et bénévole, la Confrérie des Meuniers du Col-des-Roches pu enfin rendre au public les Moulins souterrains du Col-des-Roches. Le site suscita immédiatement l’intérêt du public et les visites guidées attirèrent une moyenne annuelle de 35’000 visiteurs. Diverses améliorations furent apportées au cours des années, telle l’ouverture d’une exposition permanente en 2001, puis la création d’un espace pour les expositions temporaires.

Pour les horaires des visites et les tarifs : http://www.lesmoulins.ch/tarifs.htm

A la découverte des beaux hôtels de Neuchâtel

Pavillon Hotel Palafitte

Qu’importe la saison dans le cœur horloger de la Suisse, on y est vite séduit par la beauté des paysages et l’accueil chaleureux des neuchâtelois. Tout autour du Lac, une large sélection hôtelière, pour tous les goûts et budgets, s’offre aux visiteurs. En voici quelques suggestions :

L’Hôtel Palafitte

Classé par Trip Advisor à la première place sur la liste des 12 meilleurs hôtels de Neuchâtel, l’Hôtel Palafitte – un cinq étoiles – est installé sur un site superbe, avec ses pavillons de luxe sur pilotis, et sa vue sur le lac et les Alpes au loin, sans oublier son architecture unique. Réputé pour la qualité de son service et le confort de ses chambres, on peut dire de cet hötel que le rapport qualité-prix est excellent à tous points de vue. De plus la région avoisinante est riche en découvertes et en culture. Prix d’une chambre occ.double : à partir de 265 € la nuitée incluant le petit-déjeuner.

L’Hôtel Beau Rivage

Situé à deux pas du Lac de Genève, sur l’Esplanade du Mont-Blanc, cet hôtel classé cinq étoiles se trouve à proximité des attractions touristiques et des commerces de Neuchâtel. Le Beau Rivage Hotel jouit d’un emplacement idéal avec des aménagements modernes dans toutes les chambres et d’un service impeccable. Les clients de l’hôtel peuvent profiter des toutes dernières infrastructures sportives et de loisirs disponibles sur place, notamment massage, salle de remise en forme, spa. L’hôtel se caractérise par un mélange de confort moderne et de décoration traditionnelle, ce qui contribue à en faire un établissement original. Prix d’une chambre occ.double : à partir de 240 € la nuitée.

L’Hôtel Beaulac

Bénéficiant d’un emplacement privilégié dans le port de Neuchâtel, l’hôtel Beaulac se trouve à deux minutes à pied du centre historique de la ville et de l’université. Centre de confort et de détente, il répond également aux besoins spécifiques des voyageurs d’affaires et de tourisme grâce à ses chambres récemment rénovées, ses suites, son restaurant et ses salles de conférences et de banquets. Prix d’une chambre occ.double : à partir de 215 € la nuitée.