Archives par mot-clé : Votation

La Suisse romande, bientôt zone « non-fumeur »?

Du changement dans l’air? Le plébiscite contre la fumée à Genève va-t-il contaminer le reste de la Suisse romande? Petit tour d’horizon sur les projets anti-cigarettes.

Source TSR : veuillez cliquer ici.

Du changement dans l’air? Le plébiscite contre la fumée à Genève va-t-il contaminer le reste de la Suisse romande? Petit tour d’horizon des projets anti-cigarettes.

Genève, en acceptant l’initiative « Fumée passive et santé » à plus de 78% des voix, vient d’emboîter le pas aux cantons du Valais, du Tessin, de Soleure, des Grisons et d’Appenzell Rhodes-Extérieures. Le prochain canton romand à se prononcer sur le sujet est Fribourg.

sur ce sujet

Le Valais ouvre la marche
Le Valais a été le premier canton romand à bannir la fumée des lieux publics. C’était le 14 février dernier. Par 75 voix contre 31 et 9 abstentions, les députés ont adopté en seconde lecture une interdiction qui a surtout soulevé des questions, non tant sur le fond, que sur la forme. Les opposants disent regretter l’intégration de la mesure dans la loi sur la santé. La menace de référendum par GastroValais plane toujours. Aucune date n’a été avancée pour l’entrée en vigueur.

Fribourg en automne
En mars 2006, la loi anti-tabac est refusée: elle entrave par trop la liberté individuelle disent les opposants. Le peuple aura donc le dernier mot dans le canton de Fribourg. Il se prononcera en automne prochain sur une initiative visant les mêmes objectifs que la loi. En attendant, l’Etat met en consultation un avant-projet de décret et un avant-projet de loi sur la fumée passive comportant deux variantes contenant la possibilité d’assouplir ces mesures.
Neuchâtel et Vaud attendent de voter
L’initiative populaire «Fumée passive et santé» munie de plus de 10’000 signatures (soit près du double nécessaire), a été déposée le 13 décembre 2006 à Neuchâtel et dans le canton de Vaud. Le vote devrait avoir lieu au plus tard d’ici fin 2008, au regard du respect du délai imparti pour le vote sur une initiative. Une initiative parlementaire, moins restrictive, a été, par ailleurs, déposée en mai 2006 dans le canton de Vaud. Et depuis le 1er janvier 2008, la vente de cigarettes est interdite aux jeunes de moins de 18 ans.
Le Jura à la traîne
Dans le canton du Jura, il n’existe actuellement aucun texte de loi, de projets de loi ou d’ordonnance, sur l’interdiction de vente, ou la protection contre le tabagisme. Une attitude que les plus critiques ne manqueront pas de mettre en lien avec l’existence d’une des plus grosses usines de fabrication de cigarette à Boncourt. Le cigarettier British American Tobacco (BAT), l’ex-Burrus, est le plus gros contribuable du canton du Jura. Pour l’heure, le Parlement a uniquement chargé le gouvernement d’élaborer une règlementation interdisant la fumée dans tous les locaux de l’État.
Berne préfère attendre
A Berne, le Grand Conseil a longtemps temporisé. Déçu des toutes récentes positions prises par la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique (CSSS) du Conseil des Etats, il pourrait s’atteler à la tâche prochainement, avec des mesures assez fermes.

Succès du vote électronique dans le canton de Neuchâtel

Lors de la votation populaire fédérale du 24 février 2008, 1’516 votes ont été émis par Internet dans le canton de Neuchâtel. Ce sixième essai du système de vote électronique neuchâtelois dans le cadre d’une votation populaire fédérale s’est déroulé sans aucune difficulté.

Plus d’infos : veuillez cliquer ici.

(24 février 2008 )

NE: les avis divergent parmi les chefs des finances cantonales

TSR –  19:30 le journal quotidien sur akamai (02:06min.)

La réforme, sur laquelle nous voterons de 24 février, est jugée contraire au principe d’égalité face à l’impôt par Jean Studer, Directeur des finances/NE. Claude Lässer, Directeur des finances/FR, estime quant à lui que les pertes seraient supportables.

Plus d’infos : veuillez cliquer ici.

Corcelles Cormondrèche Peseux – projet de fusion enterré

Plusieurs votations communales ont eu lieu dimanche. Dans le canton de Neuchâtel, Peseux a refusé la fusion avec Corcelles-Cormondrèche. A Bienne et Thoune, les projets de complexes sportifs ont été acceptés assez aisément.

Les citoyens de Peseux (NE) ont rejeté dimanche le projet de fusion de leur commune avec celle de Corcelles-Cormondrèche (NE). Le rapprochement des deux localités a été rejeté par 1110 voix contre 837 à Peseux, mais accepté par 1202 contre 836 à Corcelles-Cormondrèche.

Bataille émotionnelle
Les citoyens des deux localités devaient se prononcer sur la constitution d’une entité administrative unique portant le nom de « Commune de La Côte ». Mais ce refus signe l’arrêt du mort du projet de fusion, lequel devait donner naissance à une commune de 10’000 habitants, qui se serait appelée « La Côte« , située dans le prolongement de la ville de Neuchâtel à l’ouest.

La participation au scrutin a été de 46,4% à Peseux et de 61,9% à Corcelles-Cormondrèche. Le résultat du vote était pressenti à Peseux, où un fort front de refus s’était manifesté ces dernières semaines. Les autorités communales ne sont pas parvenues à renverser la vapeur, dans une bataille d’arguments où l’émotion l’a finalement emporté sur la raison.

Déception
Le résultat du vote est décevant aussi sur le plan de la participation, a déclaré le conseiller communal de Peseux Patrice Neuenschwander. Selon lui, moins de la moitié des citoyens ont donné leur avis sur un sujet engageant l’avenir de la région. Peseux ne va pas renoncer pour autant à collaborer avec Corcelles-Cormondrèche.

De son côté, le président de l’exécutif de Corcelles-Cormondrèche, Claude Gygax, a dénoncé « les on-dit et les propos à l’emporte-pièce » qui ont servi d’arguments de campagne aux opposants à la fusion. Une majorité de citoyens n’a pas compris que la meilleure voie de collaboration entre Peseux et Corcelles-Cormondrèche était celle de la fusion, a ajouté Claude Gygax.

Cet échec de fusion constitue aussi une déception pour le Conseil d’Etat. Le gouvernement neuchâtelois a engagé en effet une somme de 10 millions de francs pour soutenir les projets de rapprochements et réduire les coûts administratifs de la gestion communale.