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Fusions: le nombre de communes continue de baisser en Suisse

Fusions: le nombre de communes continue de baisser en Suisse

Le nombre de communes en Suisse va continuer de baisser. Les citoyens de 15 communes des cantons de Neuchâtel, Valais, Argovie et Lucerne ont accepté les quatre projets de fusion qui leur étaient proposés. Ceux de trois communes du Valais romand ont en revanche refusé de se réunir.

Avec plus de 10’000 habitants, « Val-de-Travers » devient un des plus importants regroupements de communes conçus à ce jour en Suisse en milieu non urbain. Les citoyens de neuf des onze communes de la région ont accepté à une nette majorité la fusion de leurs entités administratives. Suivant les communes, le taux d’acceptation oscille entre 57% à Fleurier et 83% à Couvet Noiraigue.

Deux projets de fusion étaient à l’ordre du jour en Valais. L’un a été accepté dans la partie alémanique et l’autre rejeté dans le Valais romand. Dans le Val d’Hérens, Nax et Mase ont dit oui à la fusion, mais Vernamiège a refusé le projet.

Les présidents des trois communes avouent leur déception à l’issue du scrutin. Le oui l’a emporté par 238 voix contre 49 à Nax avec une participation de 81,5%, 118 voix contre 40 à Mase pour une participation de 84%. Vernamiège a enregistré la plus forte paticipation (87,5%) mais l’électorat a rejeté l’objet par 67 voix contre 61.

Dans le Haut-Valais en revanche, l’électorat a plébiscité le projet des deux exécutifs communaux de Mörel, à 93% des votants, et de Filet, à 73%. Les taux de participation ont atteint 73,5% à Mörel et 94,6% à Filet.

Dans le canton de Lucerne, les communes de Triengen et Winikon ne feront plus qu’une dès le 1er janvier 2009. Leur électorat a clairement accepté la fusion proposée qui conduit à une commune de 4400 habitants.

Idem dans le canton d’Argovie où les communes d’Aarau et de Rohr ne feront plus qu’une dès le 1er janvier 2010. Les citoyens des deux communes ont accepté la fusion à plus de 82% des voix.

(ats / 24 février 2008 16:38)

La Revue de Cuche et Barbezat peut être la dernière

L’actualité 2007 revue et corrigée par le duo d’humoristes neuchâtelois. Dès ce soir et pour 36 représentations, La Revue de Cuche et Barbezat investit le Théâtre du Passage. Une édition 2007 qui risque d’être la dernière avant longtemps

Fabrice Eschmann – 28/11/2007
Le Matin

Dès ce soir, La Revue de Cuche et Barbezat, onzième du nom, envahit la grande scène du Théâtre du Passage à Neuchâtel. Réunis autour d’une équipe de sept comédiens romands, français et québécois, les deux humoristes neuchâtelois revisitent l’actualité de 2007 sur le thème du cirque. Jusqu’au 6 janvier, 36 représentations sont prévues et quelque 14 000 spectateurs attendus. Mais cette revue, dont le budget frôle le million de francs, pourrait bien être la dernière avant quelques années.

«C’est affolant le retard qu’on a!» Hilare, Jean-Luc Barbezat sirote une bière à quelques heures de la première. «Il y a quelques années, j’aurais été très inquiet.» Difficile d’entrevoir la part de vérité dans le sourire espiègle de l’amuseur public. Seule certitude, l’équipe a répété jusqu’à 2 ou 3 heures du matin ces derniers jours. Le décor, une piste de cirque, est planté; les costumes sont prêts; les textes sont en grande partie calés. Manquent encore les tirades de Jean-Henri et Pierre-Etienne, les personnages fétiches du duo. «Comme on ne va pas beaucoup les bosser, on n’est pas pressé de les écrire…»

L’esprit de famille
Heureusement, des personnes plus sérieuses tiennent ce spectacle de 2 h 30 bien en main. A commencer par la metteuse en scène Brigitte Mosset: «L’équipe cultive l’esprit de famille. Comme pratiquement personne ne vit à Neuchâtel, nous logeons tous dans le même hôtel et mangeons tous les soirs ensemble. Ça ressemble un peu à une tournée.»

Les deux coauteurs, Laurent Flutsch et Laurent Nicolet, essaient également de rester sérieux. Ils n’ont découvert que lundi soir la manière dont avaient pris vie les sketches qu’ils avaient couchés sur le papier. «On livre des textes tout nus, explique le premier, connu pour ses interventions à «La soupe» sur la RSR. C’est à l’équipe ensuite d’inventer une ambiance, d’incarner les personnages. Ça donne une dimension tout autre.»

Démarrée en 1996 au Locle, puis descendue en 2001 à Neuchâtel, cette revue neuchâteloise risque bien d’être la dernière avant plusieurs années. Non pas que le succès ne soit plus au rendez-vous, quoique l’édition 2006 ne fût pas rentrée tout à fait dans ses frais. «Mais comme Cuche et moi allons au Knie l’année prochaine, nous n’allons pas avoir le temps de monter un spectacle en 2008, confie Jean-Luc Barbezat. Et en 2009 certainement pas non plus, puisqu’on a déjà un autre projet romand. C’est la première fois que je ne pourrai pas dire «à l’an prochain» ou «à dans deux ans». C’est une petite mort quand même.»

La Revue de Cuche et Barbezat

Du 29 novembre au 6 janvier, Théâtre du Passage, Neuchâtel