Archives par mot-clé : Locle

Neuch’ séduit par un «supercanton»

Un appel est lancé pour que les gouvernements se prononcent sur un nouveau canton d’au moins 290 000 âmes.

Maxime Zuber, le député-maire autonomiste de Moutier.

«En regard de nos discussions pour créer un canton regroupant le Jura et le Jura bernois, j’aimerais savoir si l’idée souvent évoquée de joindre Neuchâtel et éventuellement Bienne au mouvement est une chimère ou un vrai projet», explique Maxime Zuber, le député-maire autonomiste de Moutier (BE). Il a déposé hier une motion demandant au gouvernement bernois de se positionner sur une entrée en matière, et en substance de demander l’avis de ses homologues jurassiens et neuchâtelois.

«Nous ne pouvons plus faire cavalier seul. Le Conseil d’Etat doit dire oui, estime la socialiste Valérie Garbani, de l’exécutif neuchâtelois, même si Neuchâtel perd son statut de capitale au profit de La Tchaux.» Avis partagé par l’UDC Pierre Hainard de La Chaux-de-Fonds: «Nous sommes déjà un canton dans de nombreux domaines, comme la formation ou le tri des déchets. C’est dans la logique des choses.»

Plus on s’éloigne des frontières jurassiennes et bernoises, plus le oui se fait frileux: «Il est clair que nous avons un destin commun, mais de là à devenir une seule entité, il y a un grand pas.

Mais la discussion peut avoir lieu», estime Denis de la Reusille, conseiller communal popiste du Locle. «Fusionner ne va pas rabaisser la Vue-des-Alpes et démultiplier les tunnels mais pourquoi pas», plaisante Yvan Perrin, du Val-de-Travers.

Nando Luginbuhl

Les policiers neuchâtelois localisables partout grâce au GPS

Les policiers neuchâtelois localisables partout grâce au GPS

Depuis une semaine, tous les policiers neuchâtelois sont localisables en tout temps grâce à leur nouveau natel doté d’un système de géopositionnement de type GPS. «Ce système révolutionnaire permettra des interventions plus rapides. L’opérateur saura exactement où se trouve telle patrouille à tel moment», a expliqué hier le commissaire Pierre-Louis Rochaix.

Ce système, développé par Jonathan Sunier, étudiant de la Haute Ecole Arc ingénierie du Locle, a été présenté hier par la police cantonale, qui faisait le point sur police unique et annonçait les défis qui l’attendent en 2008.

«Lors d’une battue pour retrouver quelqu’un, ce système permet de voir précisément quel territoire a été couvert», indique Pierre-Louis Rochaix. «Et il nous permet de savoir combien de policiers se rendent sur une intervention, et à quel moment ils arrivent sur les lieux.»

Autre gros avantage: «Les policiers pourront nous montrer ce qu’ils voient sur une intervention, par exemple en prenant des photos avec leur téléphone, ou en transmettant des films en direct», explique Olivier Guéniat, chef de la sûreté.

Ce système est géré depuis la nouvelle centrale d’alarme et d’engagement de la police cantonale, rue des Poudrières à Neuchâtel. Les locaux ultramodernes sont opérationnels depuis l’automne dernier. La nouvelle structure a l’avantage de pouvoir recevoir toutes les données entrantes dans le même système (112, 144, 117, 118, alarmes incendie, alarmes agression, archivage automatique des appels etc.).

La localisation des patrouilles permettra également à la police cantonale de fournir un compte-rendu détaillé de ses prestations facturées aux communes.

Le système de géopositionnement neuchâtelois suscite déjà l’intérêt des polices des cantons voisins. / vgi

La Ville du Locle célèbre la Saint-Valentin


Un millier de ballons roses ont été accrochés sur une façade de l’Hôtel de Ville du Locle en prévision de la St-Valentin, la fête des amoureux célébrée jeudi. Plusieurs manifestations sont prévues durant quatre jours.

Une slow night sera notamment organisée jeudi soir dans la salle du « Lux », a indiqué le Bureau promotionnel de la ville. Selon un communiqué, le programme prévoit aussi la projection d’un film d’amour-passion au Casino-Théâtre et la récitation de contes érotiques de Colette Migné vendredi à La Grange.

La Revue de Cuche et Barbezat peut être la dernière

L’actualité 2007 revue et corrigée par le duo d’humoristes neuchâtelois. Dès ce soir et pour 36 représentations, La Revue de Cuche et Barbezat investit le Théâtre du Passage. Une édition 2007 qui risque d’être la dernière avant longtemps

Fabrice Eschmann – 28/11/2007
Le Matin

Dès ce soir, La Revue de Cuche et Barbezat, onzième du nom, envahit la grande scène du Théâtre du Passage à Neuchâtel. Réunis autour d’une équipe de sept comédiens romands, français et québécois, les deux humoristes neuchâtelois revisitent l’actualité de 2007 sur le thème du cirque. Jusqu’au 6 janvier, 36 représentations sont prévues et quelque 14 000 spectateurs attendus. Mais cette revue, dont le budget frôle le million de francs, pourrait bien être la dernière avant quelques années.

«C’est affolant le retard qu’on a!» Hilare, Jean-Luc Barbezat sirote une bière à quelques heures de la première. «Il y a quelques années, j’aurais été très inquiet.» Difficile d’entrevoir la part de vérité dans le sourire espiègle de l’amuseur public. Seule certitude, l’équipe a répété jusqu’à 2 ou 3 heures du matin ces derniers jours. Le décor, une piste de cirque, est planté; les costumes sont prêts; les textes sont en grande partie calés. Manquent encore les tirades de Jean-Henri et Pierre-Etienne, les personnages fétiches du duo. «Comme on ne va pas beaucoup les bosser, on n’est pas pressé de les écrire…»

L’esprit de famille
Heureusement, des personnes plus sérieuses tiennent ce spectacle de 2 h 30 bien en main. A commencer par la metteuse en scène Brigitte Mosset: «L’équipe cultive l’esprit de famille. Comme pratiquement personne ne vit à Neuchâtel, nous logeons tous dans le même hôtel et mangeons tous les soirs ensemble. Ça ressemble un peu à une tournée.»

Les deux coauteurs, Laurent Flutsch et Laurent Nicolet, essaient également de rester sérieux. Ils n’ont découvert que lundi soir la manière dont avaient pris vie les sketches qu’ils avaient couchés sur le papier. «On livre des textes tout nus, explique le premier, connu pour ses interventions à «La soupe» sur la RSR. C’est à l’équipe ensuite d’inventer une ambiance, d’incarner les personnages. Ça donne une dimension tout autre.»

Démarrée en 1996 au Locle, puis descendue en 2001 à Neuchâtel, cette revue neuchâteloise risque bien d’être la dernière avant plusieurs années. Non pas que le succès ne soit plus au rendez-vous, quoique l’édition 2006 ne fût pas rentrée tout à fait dans ses frais. «Mais comme Cuche et moi allons au Knie l’année prochaine, nous n’allons pas avoir le temps de monter un spectacle en 2008, confie Jean-Luc Barbezat. Et en 2009 certainement pas non plus, puisqu’on a déjà un autre projet romand. C’est la première fois que je ne pourrai pas dire «à l’an prochain» ou «à dans deux ans». C’est une petite mort quand même.»

La Revue de Cuche et Barbezat

Du 29 novembre au 6 janvier, Théâtre du Passage, Neuchâtel