Archives de catégorie : Divers

Les Artisanales de Noël en pleine préparation!

Pour sa 6e édition, le plus grand marché d’artisans-créateurs couvert de Suisse ouvrira ses portes du 4 au 12 décembre sur la Place du Port à Neuchâtel (à quelques pas du centre historique et commercial de la ville). Sous les deux grandes tentes chauffées, près de 200 artisans, créateurs et artistes s’installeront dans leurs kiosques illuminés pour présenter leurs œuvres. Un trésor idées de cadeaux originales pour vos présents de Noël ou, encore, pour le simple plaisir d’acquérir pour soi un objet unique à chérir.

On y trouve de tout : produits du terroir, bijoux, confection, luminaires, objets en bois, poteries, céramiques, vannerie, arts déco, bougies, figurines, maroquinerie, peintures, sculptures, fonderie, verrerie. Plus de 30 artisans du monde de la gastronomie sont attendus. Dégustations et plaisir garantis.

Les Artisanales de Noël mettent aussi un accent spécifique sur le fait que tous les participants sont obligés d’être eux- mêmes les créateurs et les producteurs des objets exposés et vendus. Chaque pièce devient de ce fait originale.

La décoration de la tente ainsi que la décoration festive qui est exigée de chaque exposant sur les stands crée une vraie atmosphère de Marché de Noël et permet aux visiteurs (environs 50’000 attendus sur les 9 jours d’ouverture) de se plonger dans l’ambiance des Fêtes de fin d’année.

Le marché se trouve à la Place du Port, environ 15 minutes à pied ou en funiculaire Funambule de la gare de Neuchâtel (billet à payer sur place).

Prix d’entrée aux Artisanales : 5 CHF.

Pour connaître les heures d’ouverture, vous êtes invité à consulter le site de l’événement: www.artisanalesdenoel.ch

Un deuxième prix de L’European Energy Award pour Neuchâtel

Déjà, en 1995, Neuchâtel était la deuxième ville de Suisse à porter le titre de Cité de l’énergie, en compagnie de Schaffhouse.  Aujourd’hui, 226 communes helvétiques se partagent ce label pour lequel elles doivent se soumettre à des audits à tous les quatre ans.

Toujours à l’avant-garde en matière d’économies d’énergie, la ville de Neuchâtel s’est vu récemment décerner par l’Office fédéral de l’énergie une distinction européenne qui honore les villes les plus actives et efficaces dans leur politique énergétique. En effet, la ville a économisé près d’un quart de l’énergie en 15 ans.

Avec ses partenaires, la Ville de Neuchâtel a l’intention de continuer à appuyer les projets écologiques, comme celui de la Centrale à Négawatts, et de mettre un accent particulier sur l’information et la sensibilisation de la population.

Séminaire et conférence

Le Canton de Neuchâtel organisera des États généraux de l’Energie qui se tiendront samedi 13 novembre 2010 à Neuchâtel, auxquels la population neuchâteloise est invitée à participer. Des conférences seront organisées le matin sur les thèmes suivants: « Le défi énergétique du 21e siècle ! », « Sortir du Nucléaire, est-ce toujours possible ? », « Développement durable, énergie verte, économies d’énergie, en a-t-on les moyens ? », etc. L’après-midi, des ateliers permettront à tous de se faire une idée des enjeux à venir et des choix que la population neuchâteloise sera amenée à faire.

Pour obtenir plus d’information sur les activités de Neuchâtel ayant trait à l’économie de l’énergie :
» www.ne.ch/EGE10

La montagne de Chaumont et ses sentiers pédestres

Chemin des crêtes du Jura

Au-dessus de la ville de Neuchâtel, à 1087 mètres d’altitude, la montagne de Chaumont offre une vue fantastique sur la ville, le lac de Neuchâtel et la chaîne des Alpes. Les fondements de Chaumont sont constitués d’un sédiment marin issu de la période médiévale. Cette pierre jaune, appelée Pierre d’Hauterive, qui est exploitée dans plusieurs carrières de Neuchâtel et de sa région est devenue le symbole de l’architecture de la vieille-ville.

De Chaumont, accessible en funiculaire, la randonnée comporte des sentiers pédestres parmi les plus spectaculaires de Suisse.

Le Sentier du Temps

Conçu dans le style d’un sentier planétaire (1m parcouru correspond à 1 million d’années), il permet de découvrir les étapes de l’évolution de notre planète sur un parcours d’environ 4,5 km, parsemé de 17 sculptures en bois. Le parcours, en permanente descente au travers des forêts, rejoint par endroits le célèbre Chemin des crêtes du Jura et prend fin à la hauteur des  Roches de l’Ermitage.

Le Chemin des Crêtes du Jura

Le Chemin des Crêtes du Jura est un classique des itinéraires longue-distance.  Comme l’indique son nom, il parcourt les hauteurs du Jura suisse, formant un arc nord-ouest.  On y croise des falaises abruptes, des grottes profondes, des sources de fleuves, des lacs sans écoulement visible, des forêts paisibles, de vastes pâturages, des animaux sauvages ou une fleur.  Les nombreuses auberges de montagne et les métairies sont idéales pour gouter les spécialités locales.

Un plaisir de plus

Afin de poursuivre cette belle promenade en beauté, il est recommandé de prendre la direction de La Coudre jusqu’au Jardin botanique qui se trouve au bout d’une centaine de kilomètres sur la même route.  L’entrée est gratuite.

Restaurants : quelques bonnes adresses de Neuchâtel

De la haute gastronomie

La Maison du Prussien

Hôtel-Restaurant « la Maison du Prussien »
Rue des Tunnels 11
www.hotel-prussien.ch

Hôtel Du Peyrou
Av. DuPeyrou 1
www.dupeyrou.ch

Restaurant & Hôtel Georges Wenger
Une des meilleures tables de Suisse ! A 15 minutes en voiture de la Chaux-de-Fonds
Rue de la Gare 2, 2340 Le Noirmont |
www.georges-wenger.ch

Restaurant « le Bocca » (Boccalino)
Région: Littoral neuchâtelois (bus n°1)
Av. Bachelin 11, 2072 St-Blaise
www.le-bocca.com


Désobéissance Bistronomie

Nouveau lieu de gastronomie à Neuchâtel, dans un cadre convivial. Les propriétaires Vincent et Caroline se feront un plaisir de vous accueillir et de vous faire savourer les produits du terroir. (Bistronomie : Contraction de deux termes: bistrot et gastronomie. Le concept allie convivialité et grande cuisine.)

Cuisine gourmande de Suisse et d’ailleurs

Maison des Halles

Au 4 rue du Trésor. Restaurant avec une atmosphère contemporaine mêlée à la chaleur du cadre historique. Une cuisine de saison, originale et élaborée avec le plus grand soin. Grande terrasse en été. Cuisine traditionnelle et du terroir.

Chez Max et Meuron

Restaurant du Conservatoire de musique proposant des pauses de midi tout en musique. Passage Maximilien de Meuron 4.

Restaurant Au Bateau

Au Bateau

Cette sympathique brasserie, installée dans un ancien bateau à vapeur au port de Neuchâtel, rappelle la mer et ses produits, spécialités de la maison. Place du Port 10 2000, Neuenburg.

Cactus

Restaurant vous proposant un choix diversifié de mets de la cuisine mexicaine et tex-mex.  Se situe Rue J.J. Lallemand 1.

La Lagune

Spécialités antillaises, le système des buffets permet à chacun de sélectionner les spécialités qu’il désire déguster. Plats originaux, exotiques aux saveurs subtiles tels qu’on les trouve sur les 5 continents. Elle se situe sue le Quai Robert-Comtesse 10.

La taverne neuchâteloise

Dans une ancienne cave voûtée rénovée, la taverne neuchâteloise vous accueille dans une ambiance jazzy-funky. La carte, aux accents britchons, est composée de fondues, raclette, et mets du terroir. 5 de l’Orangerie. www.lataverneneuchateloise.ch

Bon appétit!

Balade au cœur de la Vieille-Ville

La vieille-ville de Neuchâtel recèle des trésors, témoins de l’Histoire, qu’il vaut la peine de découvrir.  Idéalement, la balade débute à la Place Pury (parking couvert et arrêts de bus). Voici une suggestion de parcours pour ne rien manquer et surtout pour y faire des photos-souvenirs :

  • le Temple du Bas
  • les ruelles piétonnes
  • différentes fontaines
  • l’escalier en colimaçon du Passage des Corbets (dans le style Renaissance)
  • le Château
  • la  Collégiale
  • la Tour des prisons
  • la Place de Halles et ses terrasses

Le Temple du Bas

Aussi appelé «Temple Neuf », cet édifice fut construit en 1695-96 sur les plans de Joseph Humbert Droz et des frères David, Daniel et Abraham Sandoz, maîtres architectes.  L’intérieur a été profondément restauré en 1974.  Aujourd’hui, il est utilisé comme salle de musique.

Le Château

Situé sur un éperon rocheux qui domine le centre de la ville, le superbe château de Neuchâtel jouxte la Collégiale et surplombe la ville.  Il a été construit au 12e siècle et fut habité dès 1395.  Une réfection majeure a été effectuée vers 1893. Aujourd’hui, il est devenu le siège du Gouvernement cantonal. Les visites sont gratuites et guidées (45 minutes) d’avril à la fin de septembre.

La Collégiale

Érigée dans la même période que le château ou peu après, la Collégiale fut le témoin du passage à la Réforme de 1530.  Principale église de Neuchâtel, le lieu fut consacré d’abord à Notre-Dame. La Collégiale abrite le tombeau des comtes de Neuchâtel, monument polychrome de la fin du Moyen Âge constitué de 15 statues grandeur nature représentant les comtes et leurs épouses. Aujourd’hui, on y donne des concerts de musique classique.

La Tour des prisons

La Tour des prisons fut construite sur des bases d’avant l’an mil. Elle a été modifiée à plusieurs reprises, servant momentanément de porte ouest de la ville avant l’ouverture de la route de l’Évole. Il est possible de se rendre à son sommet pour profiter d’une vue imprenable sur la ville, le Lac et les Alpes.

Lignières: 34ème fête de la Désalpe

Désalpe 2009 cortège
Désalpe 2009 cortège

Lignières 2009 – 34ème fête de la Désalpe

Samedi 16 septembre 2009 – Les organisateurs ont été enchanté par le succès populaires de la fête villageoise et folklorique qui se tient chaque année à Lignière. 4’000 personnes ont participé à la manifestation traditionnelle qui rassemble le village, les amoureux du folklore helvétique et les amateurs de produits du terroirs.

Le cortège a été un beau succès, le défilé a débuter sur le coup de 14h avec 70 génisses qui ont fait sonner leurs cloches. Des chars d’enfants et des différentes associations du village accompagnés de musiciens (photo cor des alpes) se sont enchaîner dans les rues du village.

Le troc a comme d’habitude été pris d’assaut dès le matin par les dames (principalement) assoiffées de bonnes affaires.

Folklore suisse
Folklore suisse

Street Festival Contest 2009 à Saint-Blaise

Rap, breakdance, danse chorégraphique, graffiti, et cette année « happening roller et trottinette acrobatique »!

Le « Street Festival Contest » est une occasion unique de participer à des concours, des ateliers, des concerts et démonstrations où toutes les disciplines de la culture hip-hop sont présentes.
street-festival-contest-2009

Site internet de la manifestation:  Street Festival Contest
Sa vision : permettre à tous les jeunes intéressés de se produire dans ces domaines.

La journée du samedi est consacrée aux concours et se termine avec des démonstrations par des « pros » dans plusieurs disciplines. Le dimanche on assiste à un concert donné par un groupe francophone.

Nos buts : rassembler un maximum de jeunes talents au travers de la culture hip-hop et leur offrir un lieu, une infrastructure professionnelle saine, leur donnant l’occasion de s’exprimer dans le domaine qui leur est propre, valorisant ainsi leur travail et leurs performances. Les meilleurs seront récompensés par de beaux prix.

Il est juste de rappeler que l’organisation s’appuie sur les valeurs de la foi chrétienne fondées sur l’amour et le respect du prochain, ceci dans un esprit d’ouverture à tous les milieux et à tous les âges. Il est pour nous essentiel de rassembler les jeunes le plus tôt possible pour des occupations saines et bien cadrées, dans un environnement qui permette de développer le goût de la créativité. La culture hip-hop répond tout particulièrement au besoin d’expression de la jeunesse d’aujourd’hui, celle-ci comptant de plus en plus d’adeptes, sans distinction de race, de sexe ou de religion.

Notre rêve : voir au fil des ans se développer et s’améliorer les performances des participants, leur offrant des perspectives de réussite et de progrès pour chaque discipline. Donner ainsi aux plus jeunes une vision faite de projets basés sur une éthique positive de la vie. Notre ambition est également de changer le regard des parents et de nous-même sur les divers aspects de la culture hip-hop, par ses valeurs de créativité, d’amitié, de loyauté, de respect et d’enthousiasme pour ce qui est beau et bien fait.

Heure de début :  samedi 13 juin 2009, à 10:00

Heure de fin :  dimanche 14 juin 2009, à 17:00

Lieu :  Collège du Vigner à St-Blaise

Adresse :  Grand-Rue 37

Ville :  Saint-Blaise, Switzerland

Les billets sont également disponibles à la pré-vente avec des tarfis préférentiels et peuvent être achetés dans les kiosques suivants :
-Chez Bibi à Boudry
-kiosque du Centre au Landeron
-kiosque du Soleil à Cornaux
-Arc-en-Ciel à Cressier
-kiosque de la Gare à Marin
-Sandwicherie de la Maladière à Neuchâtel
-Papeterie du Centre à St-Blaise

Venez nombreux !

Nouveau site pour les amoureux de la nature

L’ACEN: L’Association culture excursions nature de Neuchâtel est maintenant dotée d’un site internet pour présenter son programme saisonnier d’excursions à travers le canton et le pays.

Le site est ligne depuis la fin de la semaine passé, mais permet déjà de s’incrire pour les excursions qui auront lieu en automne.

Lien: ACEN Association, culture, excursions, nature de Neuchâtel

Ultime hommage rendu au prêtre qui a mis fin à ses jours

Plus de 600 fidèles ont rendu à Neuchâtel un dernier hommage au prêtre qui a mis fin à ses jours dimanche dernier, dans le contexte de la crise qui secoue l’Eglise catholique. La cérémonie funèbre s’est déroulée à l’Eglise rouge.

Le service religieux s’est déroulé dans une atmosphère empreinte d’émotion et de recueillement. Les divers officiants ont fait le rapprochement entre la solitude du Christ et celle de l’abbé disparu dimanche dernier, à l’âge de 45 ans, après avoir été rattrapé par une affaire d’abus sexuels remontant aux années 80.

Dans un message lu à l’assemblée des fidèles, l’évêque de Fribourg, Lausanne, Neuchâtel et Genève, Mgr Bernard Genoud, a jugé « intolérable » la pression médiatique exercée sur le prêtre. Selon l’évêque, absent à cause de sa maladie, l’abbé décédé avait avoué sa faute de jeunesse. Il avait été déclaré apte au service religieux par l’autorité psychiatrique.

(ats / 06 février 2008 17:20)

Le prêtre a utilisé son arme militaire

Réaction:

C’est choquant que l’on fasse de ce curé un martyr et un saint»

Les hommages appuyés après le décès de l’ex-curé de Vevey choquent les proches d’une victime. L’une d’elles tient à rétablir la vérité, malgré la sympathie populaire dont bénéficiait le prêtre.

«Je suis scandalisée de voir comment on déforme les choses… C’est les victimes qui deviennent les méchants.» Solange* s’exprime avec indignation. Elle est une proche d’Alain*, l’ancien servant de messe de la paroisse Saint-Pierre, à Fribourg, sur lequel Paul-André Piller a commis des abus sexuels dans les années 1980. A cette époque, Paul-André Piller n’était pas encore prêtre. «C’est vrai, mais Alain avait 13 ans et son abuseur en avait 22.» On est loin d’une «amourette avec un jeune de 17 ans» dont certaines sources ont fait état. Le Matin Dimanche précisait bien, le 6 janvier dernier, que l’enfant de choeur abusé n’était pas âgé de plus de 13 ans. Saisie par une plainte d’Alain en 2001, la justice fribourgeoise a ouvert une enquête, qui s’est achevée sur un non-lieu en décembre de la même année.

Paul-André Piller avait alors reconnu avoir abusé à deux reprises d’Alain. Ce dernier disait que les abus avaient duré deux ans. Mais les faits étaient déjà prescrits en 2001. L’ordonnance précise aussi que Paul-André Piller a eu des relations sexuelles avec un autre jeune homme, âgé de 17 à 18 ans, qui souffrait de troubles psychiques. Cela s’est passé à Fribourg, au milieu des années 1990. Paul-André Piller était déjà prêtre, il venait d’être nommé à Vevey. Prévenu «d’actes d’ordres sexuels avec des personnes dépendantes», le curé a bénéficié d’un non-lieu pour prescription. Lors de la perquisition à son domicile à Vevey, en 2001, la police a trouvé deux DVD de films pornographiques mettant en scène des jeunes éphèbes asiatiques. Ce matériel ne tombait pas sous le coup de la loi, car «il n’a pas été possible de déterminer l’âge des acteurs», précise l’ordonnance. Dans un entretien accordé en 2001 à l’agence de presse APIC, Alain disait son amertume, son dégoût, combien il avait ressenti cette prescription «comme une agression supplémentaire. (…) Marre que moi, la victime, je me sente encore sali, humilié, broyé.» Incapable de se fixer dans un domicile ou un travail, Alain a aujourd’hui disparu de la circulation. Ses proches affirment ne l’avoir pas revu depuis deux ans. Le suicide de Paul-André Piller est un événement «terrible, admet Solange. Je pense aussi à sa famille, à sa mère qui souffre, mais on voudrait gommer le passé, ce n’est pas possible. Voyez le blog que ses amis ont ouvert.» Le site http://paulon.romandie.com se présente en effet comme un livre d’or tout à la gloire du défunt. «Si Alain était là, il réagirait assez mal», pense Solange.

Médias sur la sellette

Les proches de Paul-André Piller ont parfois rendu les médias responsables de son suicide, les assimilant au blog d’un privé neuchâtelois, aujourd’hui fermé. «Poursuivi par cette horde de journalistes dont il sentait le souffle», le défunt aurait été «poussé peu à peu à ce geste fatal», a dit son beau-frère à l’enterrement. L’abbé Paul Frochaux, à Vevey, a lui aussi défendu le défunt avec force, parlant de «matraquage» et de «persécutions» (24 heures du 12 février). Il ne veut plus s’exprimer sur le sujet: «C’est le moment d’arrêter. La messe de trentième, dimanche passé, était un moment serein et triste. laissez-nous en paix, je n’ai rien d’autre à vous dire.» A Fribourg, Solange prend acte de la popularité dont jouit le prêtre défunt. Elle se demande si elle reverra un jour Alain. «Il se demandait souvent à quoi cela avait servi qu’il dénonce son agresseur. Beaucoup de gens lui en voulaient à lui… Un comble!»

Extrait du document de paroisse: (http://www.cath-ne.ch/d2wfiles/document/343/8102/0/16.3.pdf). 

Abbé PAUL-ANDRE PILLER PRECISIONS En 2001, alors qu’il est curé de Vevey, l’abbé Piller est dénoncé à la justice par un homme qui estime avoir été victime d’actes sexuels condamnables. Cette plainte concernait une liaison amoureuse de jeunesse que l’abbé Piller, alors âgé d’une vingtaine d’années et avant d’entrer au séminaire, avait eu avec un garçon de 16-17 ans. Malgré les affirmations de la presse de jeudi révélant une seconde plainte qui concernerait des actes sexuels sur un garçon de 12 ans, ni l’abbé Piller, ni l’évêché n’ont jamais fait allusion à une deuxième affaire. Après le dépôt de la plainte la police a mené son enquête et n’a constaté aucun comportement répréhensible durant les 20 années qui ont suivi les faits incriminés. Saisie, la justice a rendu un non-lieu du fait de la prescription. A l’époque, la presse vaudoise a été mise au courant et le plaignant s’est expliqué dans les médias. L’abbé Piller lui n’a jamais pu présenter publiquement sa version des faits, comme il l’aurait souhaité, l’autorité diocésaine lui ayant toujours demandé une grande réserve. Depuis lors, l’abbé Piller a quitté son poste à Vevey. Pendant quatre années il a connu le chômage et a fait différents petits boulots. Durant cette période il a fait un important travail tant psychologique que spirituel. Ce travail a été sanctionné par deux psychiatres qui ont conclu que le comportement de l’abbé Piller ne comportait aucun risque. A partir de là, l’évêque a considéré qu’il pouvait reprendre le ministère en paroisse : il a été en stage chez nous depuis Pâques 2005 avant d’être nommé par l’évêque curé au sein d’une équipe pastorale placée sous ma responsabilité. Par acquis de conscience, cette nomination s’est faite avec une mesure de prudence destinée à prévenir toute critique : l’abbé Piller n’assurait aucune activité en lien avec les enfants, les adolescents et les jeunes. De plus je peux vous assurer que, à Neuchâtel, l’abbé Piller n’a hébergé aucun jeune à la cure et n’a pas entretenu de liens étroits avec des jeunes dans le cadre de son ministère. En conclusion, je dirai que je me suis retrouvé devant une situation très complexe, où il fallait tenir compte des directives de l’autorité de l’Eglise, des intérêts de l’abbé Piller et en plus de son souci de ne pas provoquer le plaignant. J’ai le sentiment d’un terrible gâchis qu’on aurait pu éviter si on s’y était pris autrement, en particulier en agissant avec davantage de transparence dès le départ. Abbé Philippe Baudet, curé modérateur

ancien article:

Dans ses fonctions, le prêtre n’était pas en contact avec les enfants. [RSR]
Le prêtre fribourgeois qui s’est donné la mort dimanche à Neuchâtel a utilisé son arme militaire. Agé de 45 ans, il s’est tiré une balle en plein coeur. Le Conseil de la presse va analyser le rôle des médias dans cette affaire.

Le prêtre, dont les funérailles auront lieu mercredi à Neuchâtel, s’est tiré une balle en plein coeur, a expliqué mardi Pascal Luthi, porte-parole de la police cantonale neuchâteloise, confirmant une information du « Matin ». Le prêtre ne supportait plus la pression médiatique. Il n’en pouvait plus de se sentir traqué, a précisé de son côté le vicariat de Neuchâtel. Il a laissé une lettre dénonçant la pression médiatique.
Après un blog contre lui
La semaine dernière, son cas avait fait l’objet de plusieurs articles dans la presse. Un blog sur Internet avait également lancé une « traque » invitant à découvrir l’identité de cet homme d’église. L’ecclésiastique ne faisait l’objet d’aucune enquête de police, a précisé le porte-parole de la police.

En 2001, il avait été dénoncé pour une affaire d’abus sexuels remontant aux années 80. Le dossier avait été classé par la justice fribourgeoise en raison de la prescription. Suivi médicalement, le prêtre était très encadré par sa hiérarchie et était tenu à l’écart des enfants. Ses funérailles auront lieu mercredi à l’église rouge de Neuchâtel.
Mgr Genoud réagit
Mgr Genoud, présent mardi soir sur le plateau de l’émission Infrarouge de la TSR, était manifestement « triste et choqué » par le suicide du prêtre qui n’a pas supporté la pression médiatique ayant fait ressurgir des faits anciens et les soupçons (lire encadré). « Je ne pourrai même pas assister à son enterrement car je dois suivre une chimiothérapie mercredi », a regretté Mgr Genoud.

A la question du journaliste Michel Zendali, « En voulez-vous à la presse? », l’évêque a répondu: « Je ne lui en veux pas, mais je lui dit, ça suffit, la rumeur tue ». « Ce n’est pas la rumeur qui tue, mais le secret », a répliqué Me Poncet.

ap/ats/hof/sun