Corcelles Cormondrèche Peseux – projet de fusion enterré

Plusieurs votations communales ont eu lieu dimanche. Dans le canton de Neuchâtel, Peseux a refusé la fusion avec Corcelles-Cormondrèche. A Bienne et Thoune, les projets de complexes sportifs ont été acceptés assez aisément.

Les citoyens de Peseux (NE) ont rejeté dimanche le projet de fusion de leur commune avec celle de Corcelles-Cormondrèche (NE). Le rapprochement des deux localités a été rejeté par 1110 voix contre 837 à Peseux, mais accepté par 1202 contre 836 à Corcelles-Cormondrèche.

Bataille émotionnelle
Les citoyens des deux localités devaient se prononcer sur la constitution d’une entité administrative unique portant le nom de « Commune de La Côte ». Mais ce refus signe l’arrêt du mort du projet de fusion, lequel devait donner naissance à une commune de 10’000 habitants, qui se serait appelée « La Côte« , située dans le prolongement de la ville de Neuchâtel à l’ouest.

La participation au scrutin a été de 46,4% à Peseux et de 61,9% à Corcelles-Cormondrèche. Le résultat du vote était pressenti à Peseux, où un fort front de refus s’était manifesté ces dernières semaines. Les autorités communales ne sont pas parvenues à renverser la vapeur, dans une bataille d’arguments où l’émotion l’a finalement emporté sur la raison.

Déception
Le résultat du vote est décevant aussi sur le plan de la participation, a déclaré le conseiller communal de Peseux Patrice Neuenschwander. Selon lui, moins de la moitié des citoyens ont donné leur avis sur un sujet engageant l’avenir de la région. Peseux ne va pas renoncer pour autant à collaborer avec Corcelles-Cormondrèche.

De son côté, le président de l’exécutif de Corcelles-Cormondrèche, Claude Gygax, a dénoncé « les on-dit et les propos à l’emporte-pièce » qui ont servi d’arguments de campagne aux opposants à la fusion. Une majorité de citoyens n’a pas compris que la meilleure voie de collaboration entre Peseux et Corcelles-Cormondrèche était celle de la fusion, a ajouté Claude Gygax.

Cet échec de fusion constitue aussi une déception pour le Conseil d’Etat. Le gouvernement neuchâtelois a engagé en effet une somme de 10 millions de francs pour soutenir les projets de rapprochements et réduire les coûts administratifs de la gestion communale.

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